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L’odeur de la colle en pot, d’Adèle Bréau

Il y a des romans qu’on aurait aimé écrire. L’odeur de la colle en pot fait partie de ceux-là tant les similitudes sont nombreuses. Sauf que je n’étais pas la grande soeur et que je ne me faisais pas toucher les seins. Sinon beaucoup de réminiscences.

L’odeur de la colle en pot, c’est l’histoire de Caroline, 13 ans, qui intègre son nouveau collège en 1991. Elle se fait une amie, Vanessa, vit son premier amour, son premier baiser… J’ai une tendresse toute particulière pour les romans qui relatent les premiers émois adolescents.

“Sortez une copie double grand format, grands carreaux, perforée, et écrivez dans la marge vos nom, prénom, classe.”

Alors que le roman aurait pu être ennuyant de banalités, il se distingue par une plume efficace et touchante, une histoire dans laquelle on se reconnaît, des moments d’une extrême douceur mais aussi d’une infinie tristesse. J’ai eu l’impression d’avoir 13 ans à nouveau, avec ses moments de joie et de peine… Une vraie prouesse signée Adèle Bréau qui nous dépeint parfaitement toute une époque. À croire qu’elle a eu cet âge à nouveau le temps de l’écriture !

Moi qui aie un joli penchant pour la nostalgie, ce sentiment ne m’a pas quittée tout au long de l’histoire. Le roman est ponctué de références cultes des années 1990 comme les vêtements Chevignon, la série Santa Barbara, le Club Dorothée, l’embellisseur abricot du Club des Créateurs de Beauté (qui s’en souvient ? ^^)… Sans oublier la fameuse colle Cléopâtre à la délicieuse odeur d’amande.

Merci Adèle Bréau pour cette plongée dans mon adolescence ! L’odeur de la colle en pot est un très beau roman que je vous conseille (même si vous n’êtes pas des années 1990) !

Résumé :

Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.  S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.

L’odeur de la colle en pot – Avez-vous envie de le lire ?
Et vous ? Vous aviez quel âge en 1990 ?

 

 

 

 

 

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2 Comments

  • Reply
    Sandrine
    15 mai 2019 at 10 h 21 min

    Hey ! mais j’avais 13 ans en 1990 ! J’ai bien envie de lire ce roman ! Surtout que tu viens de me faire ma journée : j’adorais l’embellisseur abricot !!! Mais j’avais oublié le Club des Créateurs de Beauté ! Je croyais que c’était Yves Rocher ! Ha ha ! Bon je vais être en mode nostalgie toute la journée maintenant…

  • Reply
    Ornella
    22 mai 2019 at 11 h 13 min

    Rien que le titre, je fonds. Et ça me rappelle des plaisirs que j’ai moi aussi

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