Aujourd’hui sort La Chute de Jan, le troisième volet du triptyque consacré à la Seconde Guerre mondiale écrit par Lisa Giraud Taylor. Pour clore cette série, l’auteure a décidé de se pencher sur la période avant-guerre, allant de 1923 à 1937. Nous suivons l’histoire de la famille Von Radowitz racontée par Jan à son jeune frère Gerhart.
Alors que mon amoureux est totalement passionné par la Seconde Guerre mondiale, je dois avouer que je n’ai pas d’appétence particulière envers cette période. Même si j’admets totalement le caractère primordial de ne jamais oublier, je ne me tourne pas naturellement vers ce style d’ouvrage. Je crains une trop grande lourdeur, une thématique trop plombante et des histoires trop dures à lire. Pourtant, avec Lisa Giraud Taylor, c’est bien différent. Elle a l’art et la manière de transmettre son savoir sans que ce soit chiant ou déprimant.
Au contraire ! C’est prenant, intéressant et enrichissant ! Pourtant, les premières pages de La Chute de Jan ne m’ont pas enthousiasmée. Mais cela n’a pas duré. Je me suis laissée totalement happer par l’histoire passionnante de la famille Von Radowitz…. Au point de ne plus pouvoir lâcher le livre!
L’auteure réussit le tour de force de nous embarquer dans une période de l’histoire incontournable. Sa plume est si agréable et addictive qu’elle parviendrait à rendre le bottin passionnant. La Chute de Jan fait partie de ces livres qu’on n’oublie pas. J’en profite pour saluer l’excellent travail de l’auteure en recherches et informations historiques.
Je vous conseille vivement de vous pencher sur le triptyque en lisant également Karl et Nina, et Ein Brera. On en ressort enrichi. Bonne lecture !
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Résumé : Jan, en permission à Berlin, attend son frère Karl, en poste en France. Il décide, suite aux propos négatifs de son jeune frère Gerhart envers leur père, de rédiger l’histoire de leur famille entre 1923 et 1937, date à laquelle sa famille a éclaté face au nazisme.
Il relate les années d’insouciance, la crise économique allemande et la montée du National-Socialisme, ainsi que son adhésion aux idées nazies, entraînant sa mère et son jeune frère. Il exprime les doutes, les peurs, la ferveur d’un peuple face au nouveau pouvoir et ses frères tant aimés.
Itinéraire d’une famille bourgeoise, tolérante et humaniste face à la montée du nazisme qui verra l’éclatement des valeurs et des fondamentaux acquis depuis des siècles.
La Chute de Jan – Est-ce un roman qui pourrait vous plaire ?
Êtes-vous passionnés d’Histoire ?
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