Interview d’Eulalie Varenne, photographe onirique

Il y a quelques années, j’ai découvert le somptueux travail d’Eulalie Varenne, une photographe au style incroyable. L’univers est onirique et poétique comme j’aime tant. En plus de faire des photos artistiques, elle organise des shooting de moments de la vie (mariage, grossesse, enfant, etc.) et des look-book pour des marques enfant.

Peu importe l’objet du shooting, ses photos sont sublimes. C’est clairement la photographe qui pourrait me faire sauter le pas de faire appel à un(e) professionnel(le). Je pense sérieusement lui commander un tirage d’art.

Eulalie Varenne a clairement le truc en plus, celui qui fait toute la différence.

Découvrez l’interview d’Eulalie Varenne dans laquelle elle parle si bien de son travail.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Eulalie, je suis photographe, j’aime les voyages, les donuts et quand les nuages sont roses grâce au soleil qui se couche :)

Quel est ton parcours ?

J’ai étudié dans une fac d’Art Plastique jusqu’à mon Master 1 puis et j’ai fini mon Master 2 en Amérique Latine, au Chili. Là-bas, j’ai plutôt étudié la direction de photographie, le cinéma et la publicité. A mon retour, je suis devenue petit à petit photographe à plein temps en commençant par travailler dans la mode enfant.

Depuis quand pratiques-tu la photographie ?

J’ai eu mon premier appareil photo à 15 ans, en 2006 et tout a commencé à ce moment-là. Même si mes photos ont beaucoup évolué depuis, c’est à cette date que j’ai commencé à me servir d’un appareil photo. J’ai commencé à apprendre seule, à retoucher des images et à tester des choses. Je suis devenue officiellement photographe à plein temps 10 ans plus tard, en 2016.

Quel matériel utilises-tu ?

J’ai abandonné les reflex, j’utilise maintenant un hybride Fuji, et je photographie presque tout le temps au 50mm.

 

Tu as une identité visuelle forte. Comment crées-tu tes photos ?

Je les imagine d’abord, je les dessine parfois puis j’essaie de réfléchir à comment les réaliser en essayant d’utiliser le moins possible la retouche sur ordinateur. Souvent je m’éloigne de l’idée de base, les accidents et le hasard font parfois de belles images, et puis de toute façon on ne peut pas toujours tout prévoir.

Quel est ton genre de prédilection ?

J’aime la photographie de fiction, j’aime construire des images entre le réel et l’imaginaire. J’aime les images qui font rêver ou qui sortent des rêves. Pas forcément les gros montages, juste une petite dose de magie ou même parfois juste une atmosphère, un lieu, une lumière, pas grand-chose mais qui peut rendre une image poétique ou venue d’ailleurs.

As-tu des photographes préférés ?

Beaucoup et pas vraiment. Je préfère dire que j’aime des photos, plutôt que des photographes. J’ai beaucoup d’images préférées, mais je n’aime pas forcément toutes les œuvres d’une même personne.

As-tu un souvenir particulier d’un shooting ?

Les shooting en hiver sont toujours les plus compliqués. Un jour, j’ai voulu faire une photo avec un poisson rouge, en plein hiver. Il a fallu le garder au chaud entre chaque pose, j’avais très peur qu’il gèle mais il vit aujourd’hui une retraite heureuse.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui veut faire de la photographie ?

Essayer plein de choses, rater des photos et faire des erreurs. C’est comme cela qu’on apprend le mieux.

As-tu des astuces pour être photogénique ?

Alors là pas vraiment je déteste, je prends des photos mais je déteste être prise en photo. Ou alors, à contre-jour, tout le monde est beau !

Quels sont tes projets ? Tes rêves ?

J’ai plein de rêves de voyages et d’aventures. Retourner en Amérique encore et encore. Et je rêve d’avoir le temps de réaliser de futurs projets. J’aimerais poursuivre ma série de contre-jour, j’ai quelques idées, il faut que j’arrive à concilier projet pro et projet perso.

Pour retrouver tout l’univers d’Eulalie Varenne, rendez-vous ici :
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Eulalie Varenne – Aimez-vous son univers ?

© photos : Eulalie Varenne