Livres

20 livres à lire dans sa vie

Voici le genre de listes que j’adore ! Découvrez les 20 livres à lire dans sa vie (au moins une fois !). J’ai tenté de rassembler les classiques, les livres cultes, ceux que j’ai adorés et ceux que j’aimerais lire.

Verdict : 10/20 ! Pile la moyenne ! Franchement pas terrible… Jusqu’à présent, j’ai lu Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Le portrait de Dorian Gray, L’étranger, Bonjour Tristesse, La métamorphose, Le Horla, Roméo et Juliette (merci Leonardo DiCaprio), L’attrape-coeurs, L’écume des jours et toute la saga Harry Potter (of course !). Tous les autres ? Il me tarde de les lire ! Je devrais me fixer un petit challenge en lisant un classique par mois jusqu’à l’été prochain. Ça ne vous dit pas ?

 

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, de Stefan Zweig

Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.

La vie devant soi, de Romain Gary

Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. Histoire d’amour d’un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que “ça ne pardonne pas” et parce qu’il n’est “pas nécessaire d’avoir des raisons pour avoir peur”. Le petit garçon l’aidera à se cacher dans son “trou juif”, elle n’ira pas mourir à l’hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré “des peuples à disposer d’eux-mêmes” qui n’est pas respecté par l’Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu’à ce qu’elle meure et même au-delà de la mort.

 

Le portrait de Dorian Gray, d’Oscar Wilde

« Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en pied d’un jeune homme d’une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant ému le public et donné lieu à d’étranges conjectures. »
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce voeu insensé : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l’âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : « Chacun de nous porte en soi le ciel et l’enfer. »
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d’opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu’il parut, en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d’être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d’esthète – fascinants, l’un et l’autre, d’une étrangeté qui touche au fantastique.

 

L’étranger, d’Albert Camus

“Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français…”

 

1984, de George Orwell

Année 1984 en Océanie. 1984 ? C’est en tout cas ce qu’il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d’être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime. Pourtant Winston refuse de perdre espoir. Avec l’insoumise Julia, ils vont tenter d’intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille…

 

Bonjour Tristesse, de Françoise Sagan

La villa est magnifique, l’été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l’amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s’amusent, ils n’ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d’une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.

C’était l’été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d’un ” charmant petit monstre ” qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l’image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

 

La métamorphose, de Kafka

« Lorsque Gregor Samsa s’éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. […] “Que m’est-il arrivé ?” pensa-t-il. Ce n’était pas un rêve. […] “Et si je continuais un peu à dormir et oubliais toutes ces bêtises”, pensa-t-il, mais cela était tout à fait irréalisable, car il avait coutume de dormir sur le côté droit et il lui était impossible, dans son état actuel, de se mettre dans cette position. Il avait beau se jeter de toutes ses forces sur le côté droit, il rebondissait sans cesse sur le dos. »

 

Le deuxième sexe, de Simone de Beauvoir

« Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la “réalité féminine” s’est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l’Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu’il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s’évader de la sphère qui leur a été jusqu’à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain.» Simone de Beauvoir.

 

Roméo et Juliette, de William Shakespeare

Lorsque le jeune Roméo Montague aperçoit Juliette Capulet, à peine âgée de quatorze ans, à la fête donnée par le père de celle-ci, il tombe aussitôt amoureux d’elle, et elle de lui. Hélas ! les deux familles se vouent une haine ancienne et violente, dans cette ville de Vérone où le soleil d’Italie accentue les passions. Cet amour est donc condamné dès sa naissance et le mariage secret des deux jeunes gens ne fera que hâter leur tragique destin. L’histoire des amants de Vérone, mise en scène par le dramaturge anglais Shakespeare en 1596, est devenue grâce à lui le mythe éternel de la fatalité de la passion, si souvent illustré par la littérature.

 

L’écume des jours, de Boris Vian

Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…

 

Orgueil et préjugés, de Jane Austen

Pour les Anglaises du XIXe siècle, hors du mariage, point de salut ! Romanesques en diable, les démêlés de la caustique Elizabeth Bennett et du vaniteux Mr Darcy n’ont pas pris une ride ! Mais, il faut parfois savoir renoncer à son orgueil. Et accepter la tombée des masques pour voir clair dans la nuit. Un classique universel, drôle et émouvant. « La plus grande femme écrivain que nous ayons. » Virginia Woolf

 

L’attrape-coeurs, de J.D. Salinger

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d’oeuvre, ” L’attrape-coeurs “, roman de l’adolescence le plus lu du monde entier, est l’histoire d’une fugue, celle d’un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n’ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d’aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d’incertitude et d’anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L’histoire éternelle d’un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

 

Harry Potter, de J.K. Rowling

Harry Potter est un garçon ordinaire. Mais le jour de ses onze ans, son existence bascule : un géant vient le chercher pour l’emmener dans une école de sorciers. Quel mystère entoure donc sa naissance et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Voler à cheval sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Quand il décide, avec ses amis, d’explorer les moindres recoins de son école, il va se trouver entraîné dans d’extraordinaires aventures.

 

À l’est d’Eden, de John Steinbeck

Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. Adam Trask, épris de calme, Charles, son demi-frère dur et violent, Cathy, la femme d’Adam, un monstre camouflé derrière sa beauté, leurs enfants, les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l’auteur nous raconte l’histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord.
John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.

 

Le vieil homme et la mer, d’Ernest Hemingway

“Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C’est ton droit. Camarade, je n’ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m’est égal lequel de nous deux qui tue l’autre. Qu’est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.”

 

Belle du seigneur, d’Albert Cohen

“Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante, exceptionnelle, femme aimée, parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs ils se verraient.”Ariane devant son seigneur, son maître, son aimé Solal, tous deux entourés d’une foule de comparses : ce roman n’est rien de moins que le chef-d’oeuvre de la littérature amoureuse de notre époque.

 

Du côté de chez Swann, de Marcel Proust

« Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté… Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »

 

Le Horla, de Guy de Maupassant

Au fil des jours, un homme note dans son journal intime ses angoisses et ses doutes. Il y raconte ses terrifiants cauchemars et les phénomènes étranges qui se déroulent sous son toit. Cet homme sombre-t-il dans la folie ou est-il vraiment tourmenté par une créature invisible ? Le doute s’installe, et le lecteur est entraîné par Maupassant dans une nouvelle fantastique fascinante.

 

La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole

Selon le bon mot de Yann Queffélec, ” l’humanité ne souffre de génies qu’à l’état de regrets éternels “. La vie et l’ouvre de John Kennedy Toole procèdent de ce malentendu : se croyant un écrivain raté, il se suicide à l’âge de 32 ans. Récompensé à titre posthume par le Prix Pulitzer, Toole a gagné sa victoire contre les imbéciles de tous poils en conjurant l’absurde et la bêtise par l’humour et l’ironie.

 

Tout ce que j’aimais, de Siri Hustvedt

Deux couples amis devenus inséparables dans les années soixante-dix à New York sont frappés par le même malheur, l’un perd tragiquement son fils, l’autre le voit dériver dans la toxicomanie.
Le roman d’une génération peut-être trop confiante qui perd ses illusions, décrite avec un mélange de lucidité extrême et de sensibilité poignante.

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Découvrez également mes 10 livres marquants !

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Quels livres avez-vous lu ? Aimé ?
Quels sont les grands absents selon vous ?

 

* Si cela vous plaît, je proposerais bien la même chose avec le cinéma et la musique ! Partant ?

 

 

 

 

 

 

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2 Comments

  • Reply
    Oma
    30 septembre 2020 at 11 h 47 min

    Hello Fanny, si tu lances un challenge je serai ravie d’y participer, ça me motivera à relire des classiques :)
    Je suis 100% d’accord avec ton choix pour Orgueil et Préjugés, l’un de mes romans préférés… En revanche j’ai un GROS GROS problème avec Proust, certes il écrit très bien mais les phrases à rallonge, au bout d’un moment, ça me refroidit… ^^”
    Et j’aurais ajouté Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, classique d’Harper Lee, très beau roman sur le racisme aux USA, je ne sais pas si tu l’as lu, je le recommande chaudement en tout cas.
    Bonne journée !

  • Reply
    L&T
    2 octobre 2020 at 22 h 03 min

    J’en ai lu 5 de la liste, il me reste encore pas mal de lecture haha :-)

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